De Nike à On Running : comment Roger Federer est devenu un entrepreneur visionnaire

En 2018, le monde du tennis apprend une nouvelle étonnante :
Roger Federer quitte Nike, sa marque de toujours.

Le choc est d’autant plus fort que Nike, à cette époque, enchaîne les contrats à vie avec ses icônes mondiales :

  • 🏀 LeBron James
  • ⚽ Cristiano Ronaldo
  • 🏌️‍♂️ Tiger Woods

Et Federer ? Rien.

Pourtant, il ne s’agit pas de n’importe quel joueur. Federer, c’est :

  • 20 titres du Grand Chelem
  • Un style inimitable, un toucher de balle presque artistique
  • Une popularité mondiale, bien au-delà des courts

Le revers le plus pur de l’histoire.
Le joueur le plus élégant que le tennis ait connu.

(Djokovic est peut-être le meilleur, mais Federer reste le plus gracieux.)

Et pourtant, Nike estime qu’il ne “vaut pas” un contrat à vie.

🧠 Ce que Nike n’a pas vu venir : Federer n’est pas qu’un athlète

À 37 ans, Roger aurait pu chercher un dernier gros contrat et préparer sa sortie.
Mais il avait un plan. Un plan qui n’avait rien à voir avec le court central.

Il signe avec Uniqlo, la marque japonaise de vêtements, pour un contrat de 300 millions de dollars sur 10 ans.
Pas en tant que simple sportif sponsorisé.
Mais en tant que global ambassador, une figure d’élégance et d’influence, bien au-delà du tennis.

Et ce contrat continue même après sa retraite.

🏃‍♂️ Il entre au capital de On Running

Ensuite, il investit dans On Running, une marque suisse de chaussures de sport encore peu connue à l’époque.

Mais là encore, il ne se contente pas de “porter la marque”.

Roger Federer co-crée sa propre gamme. Il s’implique dans le design, dans l’ADN produit.
Il ne signe pas un simple contrat de sponsoring —
Il bâtit un projet à son image : élégant, performant, discret… mais ambitieux.

Aujourd’hui, On est cotée en bourse.
Et Federer en est à la fois l’image… et l’actionnaire.

📈 D’un rejet à une stratégie

Ce que cette histoire raconte, c’est plus qu’un changement de sponsor.

C’est la bascule d’un champion vers une vision entrepreneuriale.
L’intelligence de transformer un refus en opportunité.
La capacité à sortir du système pour créer le sien.

Nike a fermé la porte.
Federer en a ouvert deux autres — plus grandes, plus durables, plus personnelles.

Ce qu’on peut retenir, même en dehors du sport

  • Un “non” peut être le début d’un projet plus grand.
  • Il ne faut pas attendre qu’on vous donne une place : on peut la construire soi-même.
  • La reconversion, si elle est bien pensée, peut prolonger l’impact bien au-delà de la carrière initiale.

Federer n’est plus “juste” une légende du tennis.
Il est aujourd’hui un businessman visionnaire, respecté dans un nouvel univers.

Comme quoi, parfois, ce qu’on perd nous libère pour bâtir ce qui nous ressemble.

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